Le live shopping combine e-commerce et live streaming, offrant une expérience d’achat interactive sans déplacement. Est-ce une simple mode ou une véritable révolution ?
L’impact des réseaux sociaux et du digital
Les réseaux sociaux et les plateformes digitales dominent notre quotidien. Les Français passent en moyenne 3h30 par jour sur leur téléphone, contre seulement 2h pour une séance de shopping mensuelle. Les marques investissent donc logiquement dans le digital pour capter l’attention des consommateurs. Le temps d’écran disponible est un terrain de bataille pour les annonceurs. Deux types de contenus se distinguent : passif (podcasts, radios) et immersif (séries TV, films). Le live shopping, pouvant être consommé de manière passive ou active, s’adapte parfaitement aux besoins des consommateurs multitâches.
Une expérience immersive et rapide
Le live shopping offre une expérience immersive et rapide. La rapidité des livraisons, souvent en quelques heures, élimine le principal frein de l’e-commerce : l’attente du produit. Les consommateurs bénéficient d’une présentation détaillée des produits et peuvent poser des questions en direct, réduisant ainsi les risques de déception. Facile à mettre en place, le live shopping est authentique, engageant et générateur de ventes. Il permet aussi de tester de nouveaux produits auprès d’une audience ciblée. Avec des rendez-vous récurrents, les marques peuvent créer une relation intime avec leurs consommateurs, anticipant ainsi les futurs besoins.
La pandémie a digitalisé les interactions sociales. Participer à un live sur Twitch, Instagram ou Facebook est devenu un enjeu social. Le live shopping crée des communautés, où les consommateurs peuvent se rencontrer et échanger. La crise a également changé notre rapport au temps, rendant les services instantanés du digital plus attractifs que les magasins physiques. Le live shopping illustre l’adaptation des marques aux nouvelles attentes des consommateurs. En investissant dans le digital, elles répondent à la demande d’expériences immersives et instantanées. Ce n’est pas une révolution, mais une évolution naturelle des modes de consommation.